Ce qu’une image peut dire, indépendamment de ceux qui l’ont créée. Le maquettiste de cette édition de l’aveu avait à sa disposition toutes les photos du film, y compris les scènes de tournage : il a choisi celle qui lui paraissait le mieux exprimer la situation d’Artur London livré à ses bourreaux. Et comme on voit, le bourreau était un machiniste et le geste de Montand sa protection contre un projecteur trop violent, cela se passait entre deux prises, l’image de l’horreur était celle d’un moment de repos.