A toujours préférer les femmes, je suis sans doute injuste envers les hommes. Mais c'est votre faute, les garçons, après tout. Vous étiez trop, vous étiez partout. Au lycée, à l'armée, en prison, dans tous les métiers que j'ai traversés, vous étiez toujours là, il n'y en avait que pour vous, avec vos egos dilatés, vos gueules inachevées et vos jeux puérils de pouvoir. Et c'est sous forme de petites filles du Dimanche, d'élèves du Cours Secondaire, d'AFATs et de WACs, de visiteuses et de passantes que je retrouvais avec soulagement l'autre espèce, celle que j'avais découverte dès l'école, cette autre race : cela avait la peau douce, une voix comme de la musique et à part les chats, rien n'était plus agréable à regarder...