Le plus révélateur vient à la fin : là où le livre nous laissait sur l'appel désespéré de la princesse martienne à travers l'espace, le film, lui, met l'aventure sur le compte du rêve, et l'ingénieur Loss, dégrisé, renonce à toutes ces fariboles de l'espace. "Un véritable travail nous attend"... En quoi il se confirme une fois de plus que les écrivains devinent mieux l'avenir que les politiques. Le film annonçait Stakhanov : le livre avait prophétisé Gagarine.
"Assez rêvé, un véritable travail nous attend tous..."
(Loss brûle les plans de son chimérique vaisseau de l'espace)