Avec la nuit, Hong Kong
éteint ses fours, rallume
ses veilleuses. la torpeur
se change en vie, dans la
baie les jonques frôlent
délicatement les ferries
avec un bruit soyeux de
robe de bal, les marchés
s'illuminent, des petits
orchestres s'assemblent
sur les placettes, autour
des chanteuses fardées,
avec leurs voix de chattes
mélancoliques. C'est une
autre ville, et pendant ces
quelques heures, on se
prend à l'aimer.