Mort va vers ceux qui d’amour chantent
Et qui les apprends si à chanter
Com font ceux qui par ce t’incarnent
Qui tout hors du siècle se plantent
Que ne les puisse supplanter
Mort tu ne peux ceux enchanter
Qui le tien chant savent chanter
Et qui la peur-Dieu en enfantent
Coeur qui tel fruit peut enfanter
Au vrai le puis accréanter
Que le tien jeu ne le supplante
Mort qui saisis les terres franches
Qui fais ta qeuz des gorges blanches
A ton rasoir affiler
Qui la soif à l’avare étanches
Que le riche n’ait que filer
Qui te peines de le guiler
Qui lui êtes au pont les planches
Dis moi à ceux d’Angiviller
Que tu fais l’aiguille enfiler
Dont tu leur veut coudre les manches …