John Bruck (1955, Détroit) a fait trente-six métiers avant
de se déclarer peintre. Il refuse désormais d’en parler, et
déclare tongue-in-cheek qu’il aurait aimé changer de nom
"comme Mohammed Ali, mais maintenant c’est trop tard".
Très influencé un temps par Francis Bacon, il semble
évoluer ces dernières années vers une peinture apaisée,
où l’angoisse est plus affaire de couleurs en conflit que
de formes tourmentées. Ami de nombreux musiciens de
jazz, il se délecte d’avoir composé sous différents pseudos
une série de jaquettes de disque qu’il appelle "mon
musée secret". Pas si secret que ca, puisque cédant aux
sirènes du marketing il en fait une édition en album de
luxe, et sous le nom même qu’il aurait aimé changer.