Tante Irina semble avoir été, comme on dit, une nature. Un de ses titres de gloire,
à en croire la saga familiale, avait été de défier une rivale à l'épée, et d'avoir réglé
sur le pré un différend qui, à l'époque, relevait plus souvent du confesseur ou du
vitriol. Pillant sans vergogne un illustré français, le Wiener Bild rendit compte de
cet épisode de façon lyrique (Tante Irina y était devenue "la reine des Amazones")
et à mon avis, quelque peu enjolivée.