La route de Cochabamba quitte la
côte, d'un coup cet étroit pays vous
projette à des altitudes que d'autres
moins engoncés mettent des milles
et des milles à atteindre. L'air se
raréfie, se purifie (en Bolivie, les
Indiens des Hauts-Plateaux qu'on
transfère dans la plaine meurent
des microbes contre lesquels ils ne
sont pas immunisés), on étouffe de
pureté, et la pureté conserve les
morts mieux que le travail des
embaumeurs.